Les sept péchés capitaux sont une notion définie par le catholicisme : ils représentent les comportements humains à éviter afin de ne pas commettre de péchés ; ils sont nommés capitaux parce que ce sont d'eux que découlent les autres.
Le premier à reconnaître un certain nombre de ce qu'il appelait des passions fut Évagre le Pontique, moine gnostique et origénique mort dans le désert égyptien en 399 : Évagre identifia huit passions et estimait que tous les comportements impropres trouvaient leur origine dans une ou plusieurs de celles-ci.
La liste actuelle a été citée par Thomas d'Aquin dans sa Somme théologique (question 84, Prima secundae) au XIIIe siècle. Il y mentionne que certains d'entre eux ne sont pas en eux-mêmes à proprement parler des péchés, mais plutôt des vices, c'est-à-dire des tendances à commettre certains péchés.
la paresse : refus d'accomplir des tâches nécessaires. Son démon est Belphégor ;
l'orgueil : attribution à ses propres mérites de qualités vues comme des dons de Dieu (intelligence, etc.). Son démon est Lucifer ;
la gourmandise : ce n'est pas tant la gourmandise au sens moderne qui est blâmable que la gloutonnerie. Du reste, ailleurs qu'en français ce péché n'est pas désigné par un mot signifiant « gourmandise » (gluttony en anglais, par exemple). Son démon est Belzébuth ;
la luxure : plaisir sexuel recherché pour soi-même. Son démon est Asmodée ;
l'avarice : désir de posséder ou conserver plus de richesses que nécessaire. Son démon est Mammon ;
la colère : courte folie déjà pour les anciens, et qui entraîne parfois des actes regrettables. Son démon est Satan ;
l'envie : refus de se réjouir du bonheur d'autrui, ou satisfaction de son malheur - jalousie. Son démon est Léviathan.