Les Moulages Ectoplasmiques de KLUSKIGustave Geley est né le 13 avril 1868 à Montceau-les-mines.
Il a mené de brillantes études de médecine à la faculté de médecine de Lyon. Lauréat de cet établissement universitaire, il devient interne des hôpitaux et passe avec brio sa thèse médecine. Son diplôme obtenu, il s’installe à Annecy où il exerce sa profession avec talent.
Le spiritisme étant alors très en vogue, il est fortement intrigué par les phénomènes psychiques. C’est ainsi que nous le trouvons au nombre des fondateurs d’un organisme destiné à la recherche expérimentale de la survivance de l’âme :
l’Institut Métapsychiques International. Nommé directeur de cet établissement, il va désormais œuvrer en collaboration avec un Comité constitué de sommités scientifiques et intellectuelles .
Les travaux menés par l’IMI par ces courageux chercheurs aboutissent à des résultats surprenants notamment dans le domaine de l’ectoplasmie.
Du 8 novembre au 31 décembre 1920 Gustave Geley organise à Paris 14 séances expérimentales autour de l’écrivain et poète polonais
Franek Kluski (1874 - 1944) qui est aussi un médium aux dons absolument exceptionnels.
Il manifeste la capacité de produire des matérialisations de « matière ectoplasmique », lumineuses dans la pénombre, très nettes pour tous les spectateurs, des apparitions à forme humaine avec une physionomie, des mouvements et une sorte de densité qui leur donne épaisseur et relief.
On ne peut expliquer comment il peut susciter ces apparitions, mais l’idée que Franek Kluski triche est exclue : il est étroitement maintenu immobile sur sa chaise, et d’ailleurs l’état de transe qui le saisit au début de l’expérience en fait un être prostré, et comme inerte.
Le directeur de l’Institut Métapsychique International veut essayer de garder de ces apparitions une preuve objective et durable de leur réalité, au même titre que la photographie, et pour cela, il a l’idée de réaliser des « moulages de membres humains matérialisés » dans des « conditions de contrôle indiscutable ».
Pour y parvenir, on place près du médium un baquet contenant de « la paraffine fondue » .
L’entité’ qui se matérialise pendant cette séance conduite sous faible intensité lumineuse ( 0 à 50 bougies ) est priée de plonger une partie de son corps dans la paraffine » avant de se dématérialiser. C’est le plus souvent une main, quelquefois un pied ; une fois ce sera le bas d’un visage.
L’opération produit de délicats gants de paraffine (moins d’un millimètre d’épaisseur), dans lequel Geley et ses assistants coulent du plâtre.
Les participants obtinrent neufs moules dont sept de mains, un de pied et un moule du bas du visage qu’ils soumettront pour analyse à M. Bayle, directeur de l’Identité Judiciaire à Paris. Huit d’entre eux - bien qu’ils soient formés comme un membre d’adulte - ont la taille de membre d’un enfant de cinq à sept ans.
La photographie de ces moulages, comme ceux qu’il obtiendra en septembre 1921 dans l’appartement de Kluski à Varsovie seront régulièrement reproduites . Aujourd’hui, bien sûr, il est tentant de voir les moulages de l’IMI comme de simples produit d’un habile manipulateur, qui aurait mystifié les chercheurs.
Et pourtant, ils constituent encore à présent une énigme non résolue. Etant données les conditions expérimentales de leur obtention, personne n’a pu fournir une explication satisfaisante de leur éventuelle falsification.
Emission sur le sujet a écouter : http://psiland.free.fr/sud_radio/20080301.htmhttp://www.metapsychique.org/Les-moulages-ectoplasmiques-de.htmlhttp://pagesperso-orange.fr/resonancespirituelle/Geley.html