La voie

Je vous fais profiter de ce petit texte glané dans la tradition Bouddhiste. Mais qu'on peut adapter à notre culture tellement elle me semble universelle.

L'appel de la Voie


Il ne faut jamais négliger l'appel de la Voie. Passer à côté de cet appel sans y répondre, c'est rater la grande opportunité de sa vie. Quand on ouvre entièrement la porte à cet appel, l'esprit de bouddha peut entrer totalement dans notre vie. C'est comme lorsqu'on reçoit un ami qui nous est cher, on ne se contente pas d'entrouvrir la porte, on l'ouvre toute grande en lui souhaitant la bienvenue. Notre ami le plus précieux dans la vie, c'est l'esprit de bouddha, il est toujours là sur le pas de la porte attendant qu'on lui ouvre. Jamais il ne nous quitte, pas même à la mort. Il est plus proche de nous que nous ne le sommes de nous-même. Si nous ouvrons vraiment la porte, il nous apporte les présents les plus précieux : paix, sérénité, sagesse, compassion, vrai bonheur... C'est l'ami de bien par excellence.

Un sutra raconte l'histoire d'un roi qui fit une nuit le rêve suivant : alors qu'il était pauvre, ayant à peine de quoi survivre, il décida d'aller quérir de l'aide auprès du roi de son pays. Il parcourait le pays et, chaque fois qu'il arrivait là où le roi était censé être, on lui disait qu'il n'était plus là, qu'il était parti ailleurs. Tandis qu'il errait ainsi vainement à la recherche du roi, il se réveilla et prit soudain conscience que le roi, c'était lui.

Nous sommes tous plongés dans un rêve qui nous fait oublier notre véritable nature. Ce monde du rêve dans lequel nous sommes, c'est ce que Bouddha appelle le samsara. Pour chacun, le rêve est différent, mais cela reste un rêve qui nous éloigne de notre véritable nature. Pour certains, c'est un rêve de victime, pour d'autres un rêve de gloire mais dans tous les cas, ces rêves générent dukkha, l'incomplétude.

Pour avoir limité l'esprit infini à notre petit moi, nous récoltons dukkha.

La Voie, c'est précisément revenir à ce qu'on est, esprit vaste sans limite, sans aucun « je suis ceci, je suis cela ». Cet esprit vaste nous guérit de dukkha, de même que le roi guérit de sa supposée pauvreté en se réveillant

Merci pour ce texte Diamant

Lumière de la Lune